Te fenua enata *

Te fenua enata *

82. Gwadloup !!!

 

 

On vous parle beaucoup de la Guadeloupe et de ses sites merveilleux que l'on découvre et que l'on vous fait découvrir... mais nous vous proposons de nous attarder un peu sur la... Guadeloupe elle-même.

- Vous allez suivre un petit cours de géographie qui ne fera pas de mal !!!

 

 

L'archipel de la Guadeloupe se situe à environ 7000 km de la métropole. Ce département habité de 410000 habitants, d'une superficie de 1640 km² (environ 25 à 30% de la superficie moyenne d'un département métropolitain), est constitué de 2 îles principales - la Basse-Terre (848 km²) et la Grande-Terre (588 km²) - et de 4 dépendances - Marie-Galante (158 km²), la Désirade (24 km²), les Saintes (19 km²) et Petite-Terre (2 km²).

 

 

Quelques repères de distances :

  • VIEUX FORT - BASSE-TERRE : 8 km
  • BASSE-TERRE - POINTE A PITRE : 65 km
  • BASSE-TERRE - SAINT FRANCOIS : 100 km
  • BASSE-TERRE - ANSE BERTRAND : 110 km
  • BASSE-TERRE - DESHAIES : 55 km

Certes, ces distances peuvent paraître relativement courtes. Mais, ici, on parle en "temps" plutôt qu'en "km". Pour se déplacer, on compte environ 1 minute (voire 1'15) pour faire 1 km. Le réseau routier est de qualité "moyenne", pas d'autoroute, les routes serpentent par "mornes" (monts) et par "ravines" (vaux) et, comme on dit ici, il y a beaucoup de "toboggans" (ça monte et descend continuellement) en raison des reliefs (surtout en Basse-Terre). De plus, le trafic est extrèmement dense. A titre indicatif, les comptages routiers de la "2 x 3 voies", la traversée de Pointe à Pitre, donnent des pointes de trafic largement supérieures à celles du périphérique parisien (avec la chaleur en plus dans... les bouchons !) !!!

 

 

Nous avons essayé de vous donner une petite idée des "proportions" de la Guadeloupe en la superposant sur une une carte de la région Est parisienne - Champagne - Lorraine - Bourgogne.

 

Le décalage horaire :

 

Elément important, en terme de communication, que certains d'entre vous ont encore du mal à intégrer avant de... nous téléphoner et, bien sûr, ... nous réveiller très tôt le matin !!!

Nous avons 6 heures de décalage en "été" (entre mars et octobre) et 5 heures en "hiver" (entre octobre et mars). Le décalage horaire est toujours dans le même sens. Vous, en métropole, avancez par rapport à nous en Guadeloupe. Quand il est 12h00 à Paris, chez nous il est 6h00 (en été) ou 7h00 (en hiver) !

Pour faire simple, bannissez tout appel avant 15h00 (heure de métropole !)

 

Le climat :

 

Il y a deux saisons principales, de décembre à avril, la saison dite sèche appelée "carême", est la saison la plus agréable. C'est la HAUTE SAISON touristique. Le thermomètre avoisine les 28° et l'eau est à 24/25°. Le temps est au beau fixe malgré quelques averses orageuses. De juillet à octobre, c'est la BASSE SAISON touristique, également appelée l' "hivernage". L'air (à 30/32° pour de l'eau à 28/30°) est lourd et humide (parfois jusqu'à 85% de taux d'humidité dans l'air !), voire étouffant, lorsque les alisés - le "Roi des Antilles" -, heureusement fréquents, ne rafraîchissent pas l'atmosphère et les après-midi sont pluvieux !

 

Mai, juin et septembre son des mois très agréables, pas trop chauds et surtout... peu fréquentés par les touristes. De plus, mai et juin sont vraiment propices pour découvrir la Guadeloupe en fleurs, un spectacle magnifique !

 

 

Flamboyant sur la route de Deshaies...

 

   

 

 

  

 

Août à octobre sont les mois préférés des cyclones et autres intempéries ou dépressions tropicales, mais leurs dates ne sont malheureusement pas fournis par le comité d'accueil. Aujourd'hui, le cyclone est repéré très tôt, au moment de sa formation au large des îles du Cap Vert, 4000 km plus à l'Est, et sa progression est surveillée de près par les services de la Météo. A priori... pas de surprise à redouter !

 

Et... les pluies sont abondantes surtout sur la Basse-Terre à cause de son relief accentué. Il peut tomber, à certains endroits, jusqu'à 8 mètres d'eau en un an et même 12 mètres sur les hauteurs de la Soufrière.

 

 

Jour de pluie à la White House.

 

L'environnement géographique :

 

 

Posée sur l'arc des Petites Antilles (ci-dessus), la Guadeloupe est l'île la plus étendue, la plus belle aussi peut-être, à la fois battue par l'Océan Atlantique et bercée par la Mer des Caraïbes. Mais la Guadeloupe, c'est en réalité sept îles, à commencer par Karukéra, comme on la nomme en créole. L'île principale ou continentale, qui a la forme d'un curieux et gigantesque papillon végétal. Les alisés l'auraient portée là, sous les tropiques, et cette indolente s'y sera plu - ne pouvant d'ailleurs plus bouger ses ailes chargées de gommiers, de fougères, d'acomats-boucan et de palmistes-montagne !

 

" Guadeloupe si douce, abandonnée : longues plages blanches de Sainte Anne, plages noires de Trois Rivières, anses bordées de mangrove et de cocotiers. Une île tropicale grouillante et sonore de vie "

 

Le charme des îles consiste à marier à tout instant l'inconciliable : sucre et rhum, grimaces et sourires. Les alisés et les cyclones. Les volcans et la végétation paradisiaque. Les souvenirs d'époques fastueuses et le péché originel de l'esclavage. L'indolence, les klaxons de bienvenue, la tchatche charmeuse et l'orgueil sourcilleux, les bouffées imprévisibles de violence. Les rivalités mortelles entre communautés et le clan ressoudé en un instant face à... l'incompréhension des "métros" (métropolitains).

 

Le mode vie guadeloupéen :

 

Une façon de ne pas se presser, une espèce de détachement. Mais pourquoi voulez-vous vous presser, être préoccupés ? La nature, le climat vous prennent et les vieilles notions européennes sont oubliées. Le temps coule différemment.

 

Les guadeloupéens, pour peu qu'on ne les regarde pas d'un oeil méfiant et irrespectueux - ce qui est trop souvent le cas -, se montrent les gens les plus naturellement doux. Ils vous indiqueront, vous accompagneront. Chemin faisant, on découvrira un peuple aimable, digne et doué pour le bonheur et on se dit qu'il a des raisons de l'être.

 

Et puis, vous changez de pays, de latitude, de climat : cela pousse à l'indolence et à la sieste. Certes, il arrive (fréquemment) qu'on attende au restaurant, mais cela prouve qu'on ne vous sert pas de "surgelé - micro ondé". Il faut du temps pour faire cuire le poisson frais péché !!! Alors relax, allez siroter un ti punch à l'ombre des cocotiers, tout en écoutant le clapotis des vagues et le murmure des alisés, chassez votre stress...

 

Petit cours de géographie :

  • La Basse-Terre

 

La Basse-Terre est l'île de la Guadeloupe la plus récemment formée. L'aîle gauche du papillon est montagneuse, elle possède un relief accidenté dominé par le volcan de la Soufrière (1467m), d'où s'échappe sans discontinuer un panache de vapeur. C'est la zone la plus sauvage de la Guadeloupe, sillonnée de petites vallées, ou ravines, aux versants abrupts, creusés par des rivières au débit imprévisible. L'ensemble est enveloppé dans une somptueuse couverture forestière, continuellement verte, abondamment abreuvée par de fréquentes pluies tropicales. Sa végétation dense et ses fonds sous-marins protégés en font un haut lieu de l'écotourisme.

 

 

La Soufrière

 

 

Le Parc des Mamelles (Route de la Traversée)

 

 

Le site des Chutes du Carbet

 

 

Le Petit Parc à Matouba (au pied du volcan)

  • La Grande-Terre

 

La Grande-Terre est essentiellement constituée d'une table de calcaire corallien reposant sur un socle volcanique. Elle présente un paysage de plaines sèches dominées par des collines, les mornes. C'est la partie de la Guadeloupe où l'agriculture s'est le plus développée, notamment avec la culture de la canne à sucre, rendue possible par son indispensable corollaire l'esclavage. La forêt a reculé au fur et à mesure que la population s'est installée. Aux grandes plages de sable corallien s'opposent les hautes falaises de la Pointe des Chateaux, à l'Est, et de la Pointe de la Grande Vigie, au Nord, d'où s'offrent de magnifiques panoramas. L'attrait des plages a longtemps fait de la Grande-Terre la partie la plus touristique de l'île.

 

 

La Pointe de la Grande Vigie

 

 

La Pointe des Chateaux

 

 

La Plage du Bois Jolant (Sainte Anne)

 

 

La Plage du Souffleur (Port-Louis)

 

  • Marie-Galante

 

Marie-Galante (l'île au rhum !) a la forme d'une galette ronde. La plus grande dépendance de la Guadeloupe rappelle à bien des égards la Grande-Terre, tant par son relief qui culmine à 200m, que par son économie longtemps vouée à la monoculture de la canne à sucre. L'île aux cents moulins est renommée pour son rhum et possède de belles plages de sable blanc sur ses côtes Sud et Ouest, ainsi que de très beaux récifs corallien à l'Est.

 

 

La Plage de la Feuillère (Capesterre) et la barrière de corail

 

 

Le Moulin de Bézard (distillerie de Bellevue)

 

 

Superbe vue sur l'île voisine... le Commonwealth of Dominica

 

  • la Désirade

 

 

La Désirade (royaume des vents !) est  un étroit plateau calcaire juché sur un socle volcanique. Les faibles précipitations ne permettent pas la culture, aussi l'esclage s'y est-il peu développé. L'activité économique tourne essentiellement autour de la pêche, la petite agriculture et l'élevage.

 

 

La Plage du Souffleur

 

 

Les côtes escarpées de la façade Atlantique

 

 

La "montagne" !!!

 

  • L'île de Petite-Terre

 

 

L'île de Petite-terre est une réserve naturelle où l'accès est réglementé et les visteurs contingentés !!! sa superficie est inférieure à 1km²... Plus de 10 000 iguanes y vivent en compagnie d'une foultitude d'oiseaux. Ces anses regorgent d'espèces de poissons tropicaux protégés.

 

 

L'arrivée... au paradis guadeloupéen !!!

 

 

l'anse appelée... l'aquarium

 

  • Les Saintes

 

 

Les Saintes (terres de pêcheurs) est la plus petite entité des îles (habitées) de la Guadeloupe. L'archipel est composé de deux îles principales "Terre de Bas" et "Terre de Haut" qui culmine à 309m et d'une série de petits îlots inhabités. Sur Terre de Haut, les reliefs pentus et la pauvreté des sols se révèlent inadaptés à la culture. L'économie locale se concentre sur la pêche. En revanche Terre de Bas possède une petite vallée propice aux cultures. De fait, cette île est habitée par des descendants d'esclaves tandis que la population de Terre de Haut est, pour l'essentiel, constituée de descendants de marins bretons et normands.

 

 

La Plage de Pompierre

 

 

Le Pain de Sucre

 

 

et... au retour sur le continent... coup d'oeil arrière sur...

une des plus belles baies du monde !

 

 

 



09/06/2012
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